Balade nature au fil de l’eau le long des méandres de l’Ourthe et descente en packraft depuis le barrage de Nisramont jusqu’à la plage de Maboge.
Read moreLe Tombeau du Géant • 6km
Balade nature au fil de l’eau et à travers la forêt, le long des méandres de la Semois, à la découverte du Tombeau du Géant.
Read moreLe chemin des Cascatelles • 7km
Balade nature au départ de Falmignoul en région Namuroise en Belgique, à la découverte de petites cascades à travers la forêt.
Read moreLa vallée du Ninglinspo
Nous voilà de retour en Belgique depuis un peu plus d’un an maintenant.. le temps passe vite !
La vie belge a repris, avec ses bons et moins bons côtés, les jours et les weekends sont bien remplis, on passe beaucoup plus de temps que l’année passée avec les amis, la famille, dans des maisons, ou devant des écrans, mais la nature appelle toujours et l’envie de découverte reste toujours vivante dans un petit coin de nos têtes :)
Alors pour ce jour de congé du 15 août, on avait décidé avec 2 amies de sortir prendre l’air sans aller trop loin : allons explorer la Belgique !
On a souvent fait le constat pendant notre voyage en Nouvelle-Zélande, que finalement on connaitra mieux la Nouvelle-Zélande que notre propre pays (et mieux que les Néo-Zélandais eux-mêmes parfois...) :p à croire que l’herbe est toujours plus verte à côté comme on dit ;)
Nous nous mettons donc en route vers le village de Serdoz, près de Aywaille, dans les Ardennes Belges pour y faire une belle balade au fil de l’eau !
Sur place, on est impressionnés par le nombre de voitures et de gens, et commençons à nous demander si on trouvera une place pour se garer, mais finalement on a beaucoup de chance et trouvons vite une petite place où se glisser.
Je crois que c’est bien la première fois que l’on voit un lieu ‘connu/touristique’ d’un point de vue nature en Belgique. C’est une impression étrange, d’autant plus étrange qu’aucun de nous quatre n’avait jamais entendu parler de cet endroit jusqu’à ce jour, et que ce n’est pourtant qu’à une heure de chez nous.. :) mais c’est une belle surprise qui nous attend..
Deux chemins balisés s’offrent à nous :
le Jaune : plus court, plus difficile/escarpé
le Bleu : 7 km, plus facile, durée : 2h30
On choisit le bleu !
L’idée est de remonter la rivière appelée Ninglinspo (nom rigolo car déformé par les gens au fil du temps). Cette rivière est la seule rivière de montagne de Belgique. Passant en 3km de l’altitude 420m à l’altitude 170m (soit 250m de dénivelé), c’est aussi une des rivières les plus rapides de Belgique. Sur son sinueux parcours, elle creuse une belle vallée et est parsemée de jolies petites cascades dans lesquelles les petits (et grands) enfants prennent plaisir à jouer, se laisser glisser dans les toboggans naturels avant d’échouer dans les différents bains creusés par la rivière !
Le chemin est très bien aménagé (pas pour les poussettes par contre) mais le plus amusant est bien sûr de remonter la rivière en passant de rocher en rocher héhé
ps : Du coup si vous y allez, n’oubliez pas d’emmener avec vous des chaussures pour marcher dans l’eau ;) !
La ballade se poursuit à travers une forêt de sapins jusqu’à un point de vue appelé point de vue de Drouet qui nous dévoile une superbe vue sur la vallée et la forêt :) un endroit parfait pour s’asseoir et profiter de la vue et du calme <3
INFOS PRATIQUES
accès parking point de départ : Ninglinspo / N633, 4920 Aywaille / 50.468478, 5.743592
durée : 2h30 environ
à emmener : chaussures de marche, maillots/essuis pour les enfants, chaussures qui vont dans l’eau si l’on veut pouvoir faire l’aventurier :)
bon à savoir :
arriver tôt est sûrement un avantage pour trouver une place de parking
il risque d’y avoir un peu de monde, mais ça en vaut quand même vraiment la peine !
aucune infrastructure prévue pour les petits besoins, ni durant la ballade ni sur le parking
quitte à être dans la région, rien de tel que de finir la journée avec une bonne assiette de bons boulets liégeois :
on a goûtés ceux de la brasserie-restaurant Rive Droite, Esplanade 2, Chaudfontaine à qui la Confrérie du Gay Boulet (oui oui ça existe réellement :p) a décerné le prix du Boulet de Cristal en 2016. C’était un délice !
On a vraiment apprécié notre journée dans la nature :) si vous aussi décidez un jour de faire cette balade n’hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé, ça nous fera super plaisir !
Trois jours autour d'Uoleva Island
Entourés de plages de sable blanc, de cocotiers, de récifs de coraux et de l’océan à l’eau bleue turquoise par tout temps, voici le doux rêve dans lequel on se trouve en se baladant sur la petit île d’Uoleva, située dans le groupe Ha’apai dans le Royaume de Tonga.
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a o û t 2 0 1 8
Un petit coin de paradis
C’est sans doute l’île la plus paradisiaque que nos yeux aient eu le plaisir de découvrir. Une fois nos pieds ayant foulé le sable l’exploration de cette carte postale vivante s’impose et nous partons gaiement pieds nus pour une ballade d’environ 4 heures : le tour de l’île.
Une grande plage en boucle infinie ∞
Les plages se succèdent les unes aux autres, ne formant au final qu’une grande plage circulaire, ponctuée de rochers, de noix de cocos, de crabes curieux et bernard l’hermite timides.
Une petite surprise encore plus belle fait surface, des baleines traversant un bras de mer entre l’île d’à côté et la nôtre, que l’on passe des heures à observer assis sur le sable à l’ombre des arbres.
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L’observation des baleines à partir de la plage
Jamais nous n’aurions imaginé que des baleines puissent être observées à partir de la plage comme si l’on regardait un coucher de soleil ou le passage d’un bateau.. c’est tellement fascinant, on peut les voir respirer à la surface ou encore faire des sauts puis s’enfoncer dans la mer dans un tourbillon d’éclaboussures..
La mer nous a semblé bien vide quand nous sommes arrivés quelques semaines plus tard à Fiji, il semblait manquer quelque chose..
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L’impression d’être seuls au monde, échoués sur une île déserte
Ce que l’on a trouvé de plus magique sur cette île hormis son décor est sans doute la sérénité que l’on y trouve. Et pour cause : l’île est quasiment inhabitée. Seuls cinq petits ‘resorts’ y ont trouvé leur place, aucun village, ni magasin, aucune route, ni activité touristique, aucune voiture, ni engin motorisé. Notre imagination est libre d’explorer ce qu’il y a de plus simple et de plus beau autour de nous avec nos petits pieds et de profiter du calme de ces plages désertiques, comme Robinson Crusoé sur son île déserte.
La passion
noix de coco
Notre première rencontre avec des noix de coco en milieu sauvage ;) ! Goûter l’eau et la chair qu’elle a à offrir est trop tentant, allez ça ne doit pas être impossible de l’ouvrir sans aucun outil.. non ?
Si vous essayez bon courage, et surtout armez-vous de patience, ça finira pas payer et sera délicieux :)
( …Merci aux bouts de bois et aux rochers éparpillés le long de la plage 👍)
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Le bleu
bleu bleu turquoise
de l’océan
Comme par magie, même quand le ciel se couvre, l’océan reste bleu turquoise, fidèle à lui-même
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Conseils pratiques
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Se loger
Nous avons séjourné au Taiana’s resort, une petite maison d’hôte où l’on peut dormir dans une fale sur la plage, une petite cabane traditionnelle de Tonga. La vue sur l’océan y est magnifique, on y croise de nombreux backpackers, mais l’état des lieux n’est pas top, pour le prix on n’a pas à se plaindre et on était heureux de pouvoir avoir une solution qui nous permette à moindre cout de découvrir cette merveilleuse petite île, mais il faut être prêt à prendre sa douche froide, manger plus ou moins la même chose tout le temps et vivre avec le minimum nécessaire, de façon rudimentaire.
Les autres resorts avaient l’air très jolis et plus accueillants et confortables, avec un prix bien plus élevé évidemment, voici leurs noms si une nuit au calme sur une île paradisiaque presque à vous tout seul vous tente : Captain Cook’s, Sea Change Eco Retreat et Serenity Beach. Tous organisent également des sorties en mer pour aller voir les baleines à partir de l’île :)
Il y a également à la pointe nord de l’île un lieu appelé Fanifo Lofa où l’on peut loger et qui est dédié aux amateurs de kitesurf (plus d’infos www.kitesurftonga.com)
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Se déplacer
L’île d’Uoleva est joignable en bateau à partir de l’île Lifuka. Le voyage dure environ 10 minutes et les resorts organisent en général le voyage pour vous.
Une fois sur l’île, le seul moyen de déplacement est d’utiliser nos deux jambes ;).
Certains resorts ont également des kayaks ou paddleboards à louer, mais destinés uniquement à leurs guests, donc si vous le souhaitez renseignez-vous auparavant auprès du resort que vous avez choisi :).
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Nous espérons avoir réussi à vous faire voyager un petit peu avec nous :)
Si vous avez d’autres questions n’hésitez pas à nous écrire un petit message !
Love, G & Z
🐋
Rencontre avec des Humpback Whales
Nous n’aurions jamais pensé que ce jour viendrait si vite.
Ancrés quelque part dans notre imaginaire depuis les histoires que l’on nous a racontées quand on était petits, ces animaux mythiques que sont les baleines restaient un doux rêve inaccessible et lointain, presque irréel. On découvre un jour par hasard pendant notre voyage en Nouvelle-Zélande que, pas très loin de nous, se trouve un petit pays où il est possible de rencontrer des baleines, non pas vues d’un bateau, mais sous l’eau, dans leur milieu naturel. Il paraitrait que ces géants des mers peuvent s’approcher si près que l’on pourrait même les regarder dans les yeux ! L’idée est fascinante et nous donne des frissons, à tel point que l’on se surprend à y rêver secrètement de temps à autre.. mais on garde ce rêve pour plus tard, un jour dans notre vie future, une belle aventure à la fois.
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Et puis nous voila, quelques mois plus tard, en train de sauter d’un petit bateau de pêcheur au milieu de l’océan, le cœur battant, nageant de toutes nos forces à travers la houle vers une immense silhouette de plusieurs tonnes qui avance à grande vitesse, disparait dans le noir des profondeurs, réapparait à la surface dans un « pfff » de vapeur, nous regarde avec curiosité en se mouvant avec une élégante puissance.. et nous rend si petits. A cet instant précis, le reste du monde n’existe plus et le temps s'arrête, la mer nous ballotte et le corps fatigue, mais nous ne le sentons pas, nous nous sentons juste minuscules, impressionnés, honorés, fascinés, humbles et chanceux que ces géants de la mer acceptent de partager avec nous quelques instants de leur vie. Le rêve devient réalité et nous sommes loin d’être déçus, tout ce que l’on souhaite c’est qu’il continue, encore et encore.
(ps : nous allons commencer par vous raconter un peu ce que l’on a appris sur les baleines et l’organisation de cette rencontre,
mais si vous voulez juste voir les photos, vous pouvez aussi descendre directement à la fin de l’article ;))
Qui sont-elles ?
Les baleines que l’on a rencontrées dans les eaux de Tonga sont des Humpback Whales, appelées Baleines à Bosse en français, ou encore Rorqual à Bosse. Cette baleine est une espèce de cétacé à fanons*. Sa taille adulte varie entre 12 et 16 mètres et son poids peut atteindre 40 tonnes. Malgré cette taille incroyable, ces baleines peuvent faire des sauts spectaculaires hors de l’eau, comme des dauphins, mais en beaucoup plus impressionnant !
Une des caractéristiques physiques qui distingue les baleines à bosse des autres baleines est la taille de leurs nageoires pectorales. Celles-ci mesurent environ 1/3 de la longueur de leur corps et pèsent jusqu’à 3 tonnes chacune. Ce sont les nageoires pectorales les plus longues parmi toutes les espèces de baleines. Ce sont aussi ces longues nageoires pectorales qui leur permettraient de faire de longues migrations.
Leur corps est parsemé de tubercules. Vous avez du les remarquer aussi, ces petites bosses à l’avant de leur tête, ainsi que la forme dentelée caractéristique sur l'arrête avant et arrière de leur nageoires pectorales, ce sont en fait des follicules pileux. Chaque tubercule contient un cheveux/poil, comme possèdent les humains et autres mammifères, et chacun de ces cheveux est relié à un ensemble de nerfs sensitifs. Le rôle de ces cheveux n’a pas encore été totalement déterminé, mais il existe plusieurs hypothèses. Certains pensent que ce sont des organes sensitifs, que ces cheveux permettraient de détecter les changements de température, de vitesse ou la présence d’objets dans les angles morts. D’autres pensent que ces tubercules améliorent l’aérodynamique de l’animal. Il a d'ailleurs été prouvé que les bosses ondulantes à l’avant des nageoires (que l’on ne retrouve pas sur les nageoires de dauphins ou d’autres baleines), augmentent la portance et diminuent la trainée dans l’eau (le principe a même été appliqué sur des modèles d’éoliennes par bio-mimétisme). Si cela vous intéresse, vous pouvez en lire plus en cliquant sur le bouton ci-dessous ;)
*La majorité des baleines appartiennent à la famille des cétacés à fanons. Dans la catégorie des cétacés à dents, on trouve les espèces de dauphins et aussi quelques baleines, telles que la baleine blanche, la baleine à bec, et le cachalot.
On peut aussi différencier les deux espèces par leur évent, trou nasal situé sur le dessus de leur tête et par où ils respirent quand ils remontent à la surface. Les cétacés à fanon possèdent un évent à deux trous, tandis que l’évent des cétacés à dents n’est constitué que d’un seul trou.
Une migration de 5000 km chaque année
Chaque année, à la saison des naissances, durant l’hiver austral (du 21 juin au 22 septembre), des centaines d’Humpback Whales quittent les eaux froides d’Antarctique où elles habitent pour migrer jusqu’au Royaume de Tonga. Elles traversent ainsi plus de 5000 km dans le grand bleu afin de profiter des eaux peu profondes et chaudes de Tonga pour donner naissance, pouponner et faire la cour/se faire courtiser.
Si l’envie de rencontrer des baleines commence aussi à germer dans votre esprit, la meilleure période pour admirer les baleines à Tonga est chaque année entre mi-juillet et fin septembre.
Les mamans baleines arrivent vers la mi-juillet pour donner la vie dans ces eaux, qui en plus d’être peu profondes et chaudes, sont aussi dépourvues de prédateurs tels que les orques et grands requins. Les mamans et leur bébé sont parfois accompagnés d’un ou plusieurs mâles, appelés ‘escort(s)’, par qui elles acceptent d’être accompagnées et protégées durant leur voyage et qui espère(nt) pouvoir leur faire la cour.
Le maximum de baleines présentes à Tonga est durant le mois d’août, avant qu’elles ne commencent doucement à reprendre leur longue migration à partir de mi-septembre. On peut encore croiser quelques baleines à Tonga au mois d’octobre, mais le nombre est quand même beaucoup plus restreint ;).
Vous avez bien dit ‘nager avec les baleines’ ?
Le Royaume de Tonga est un des seuls pays sur terre où nager avec des baleines est autorisé. La pêche y a longtemps été pratiquée, jusqu’à ce que le roi l’interdise en 1978. A cette date, la pêche intensive de la baleine avait fait chuter le nombre d’individu à 10% du nombre originel qui était présent dans les eaux de Tonga.
Les baleines sont maintenant devenues protégées et sources de revenus via l’éco-tourisme. Depuis 1993, le gouvernement tongien délivre donc des licences d’observation et de nage avec les baleines à des organismes qui reçoivent une formation pour développer cette activité dans le respect des animaux.
On dit que l’endroit le plus parfait pour croiser des baleines à Tonga serait dans le groupe d’îles nommé Vava’u. Nous ne pouvons pas en parler car nous n’y avons pas été, préférant nous orienter vers le groupe d’île Ha’apai où le tourisme est beaucoup moins développé, presque inexistant, en dehors des quelques resorts et quelques guesthouses qui se comptent sur les doigts de la main ;).
La majorité des gens qui veulent voir des baleines filent donc directement dans le groupe d'île Vava’u. Mais quelques recherches nous confirment qu’il y a aussi des baleines à Ha’apai, ainsi qu’à Tongatapu et autour de l’île d’Eua.
Petit résumé de nos recherches, trucs et astuces. N’hésitez pas à nous faire un message si vous avez d’autres questions, on se fera un plaisir d’y répondre si on sait ;)
Voici un petit aperçu des prix et compagnies proposant des rencontres avec les baleines à Tonga (prix et informations reçus en septembre 2018).
Voici également quelques sites qui nous ont bien aidé où vous pourrez trouver les listes de compagnies certifiées :
〜 www.vavau.to
〜 www.haapai.to
〜 www.tongatapu.to
ps : 1 TOP = 0,40€
(données de décembre 2018)
Notre choix se dirige finalement vers Ha’apai. Ce choix nous semblait plus judicieux pour plusieurs raisons :
〜 1 〜
Comme Ha’apai est moins touristique que Vava'u, le nombre de bateaux proposant des sorties en mer pour voir les baleines est moins grand, donc moins de chance de croiser d’autres bateaux en mer ou de se ‘partager’ les baleines (il parait que cela peut parfois arriver à Vava’u en haute saison). Plus de tranquillité pour les baleines et d’intimité pour tous <3.
〜 2 〜
Le prix des sorties en mer est nettement moins élevé à Ha’apai (+- 350 top) qu’à Vava’u (+- 450 top).
〜 3 〜
le groupe d’île Ha’apai, grâce à son faible développement touristique, est semble-t-il plus authentique et naturel, pile poil ce que l’on recherchait :)
Une journée en mer à la rencontre des baleines à bosses
// LA RECHERCHE
Et voilà, le grand jour est arrivé et on embarque sur un petit bateau à la rencontre des baleines.
Cette aventure semble simple, mais ne l’est pas autant qu’on pourrait le croire :)
Premièrement il faut arriver à repérer une baleine, ce qui n’est pas toujours évident, parce que :
Elles peuvent être n’importe où, et nous sommes perdus au milieu d’une immense masse d’eau bleue qui s’étend sur des dizaines de kilomètre
Les adultes peuvent rester jusqu’à 30 minutes sous l’eau avant de devoir respirer à nouveau (les bébés quand à eux doivent remonter toutes les 10 minutes à la surface)
Ce sont des animaux libres et sauvages, donc imprévisibles :) !
Ensuite, si on a la chance de repérer un blow de baleine à l’horizon, on peut l’approcher doucement, à condition qu’elle ne soit pas en plein déplacement, ce qui nous ferait juste perdre du temps et la déranger car elle ne ralentira pas et continuera sa route.
On en profite pour ouvrir une petite parenthèse sur le blow/jet « d’eau » qui jaillit lors de la respiration de la baleine. On pense souvent que ce blow est constitué d’eau mais l’on fait erreur ! La baleine remonte à la surface pour expirer et inspirer de l'air, comme nous. En une respiration, elle remplace 90% de l’air contenu dans ses poumons (contrairement à 10/20% pour les humains). L’air contenu dans ses poumons est chaud (environ 37°C) et soumis à une autre pression que l’air extérieur. L’impression de jet d’eau que l’on voit quand cet air est expulsé à la surface, est en fait l’air extérieur qui se condense en contact avec l’air de la baleine, créant un nuage de gouttelettes.
// L’ANALYSE DE LA SITUATION
Après avoir repéré une baleine grâce à un blow ou autre partie du corps qui sortirait à la surface, il faut analyser son comportement avec respect, avoir la chance que celle-ci ne soit pas en train de se déplacer et vérifier qu'elle soit à l’aise avec l’approche du bateau. C’est uniquement dans ces conditions que nous pouvons tenter une descente dans l’eau, de la façon la plus calme possible afin de ne pas faire d’éclaboussures (qui produisent beaucoup de bruit sous l’eau et peut les effrayer).
Les sorties en mer avec les baleines sont soumises à des lois. Seuls les organismes ayant une licence peuvent le faire légalement. Ils peuvent aller en mer maximum 7h et seuls quatre nageurs accompagnés d’un guide sont acceptés dans l’eau en même temps. Il est donc conseillé de privilégier les organismes avec licence pour un respect maximal des baleines, et les bateaux qui n’acceptent que quatre nageurs, sinon il faut attendre son tour, et quoi de plus dommage quand vous êtes sur le point de vivre une des plus merveilleuses rencontres de votre vie, que de devoir attendre sur le bateau..
Nager pour s’approcher des baleines n’est pas si évident, étant en haute mer, la houle peut être assez forte, et ces animaux, même si leurs mouvements sont assez lents, avancent vite ! Il faut aussi arriver à voir dans quelle direction nager et les distinguer dans tout ce bleu. Plus elles sont loin, plus l’eau absorbe la couleur et la vue est difficile. Les guides ont une aptitude incroyable pour les trouver, on se demande comment ils font, c’est impressionnant :)
// LA RENCONTRE
Une fois arrivés près de la/les baleines, les rencontres peuvent se passer de façon très différentes. On ne va vous raconter que celles que l’on a vécues, mais sommes convaincus que chaque rencontre est différente, donc impossible de vraiment catégoriser.
La première après-midi où nous sommes allés en mer fut la plus dure. Nous étions incapables de repérer une baleine, et cela avait été comme ça toute la journée, à croire qu’elles restaient toutes au fond de l’eau, ou qu’il s’était passé quelque chose, qu’elles étaient toutes parties autre part.. Quand on parlait de l’imprévisibilité de la nature ;) !
On rencontra enfin une baleine et son bébé en fin de journée, mais on les admira du bateau, car elles étaient en déplacement. L’émerveillement était cependant déjà omniprésent !
〜 1 〜
La première baleine que nous avons rencontrée était au fond de l’eau. Nous étions incapables de la voir mais savions qu’elle était là, parce que nous l’entendions !
Assis silencieusement dans le bateau, nous entendions des sons, émis depuis les profondeurs : elle chantait.
Son chant était assez puissant pour s’entendre hors de l’eau, alors imaginez notre surprise quand nous sommes descendus dans l’eau, et que nous avons plongé à quelques mètres de profondeur. Le chant s’entendait très clairement et nous traversait, si bien que l’on pouvait même ressentir ses vibrations à travers notre poitrine, c’était magnifique.
Il parait que seuls les mâles chantent. Dans certaines situations ils utiliseraient le chant pour communiquer, dans d’autres pour faire la cour. Ce que l’on sait est que chaque chant est différent selon les groupes de baleines, et qu’il se répète d’année en année.
Ce sera la première et dernière fois du voyage que l’on entendra une baleine chanter.. on a eu beaucoup de chance :) !
〜 2 〜
Le deuxième cas de figure se produisit plusieurs fois cette journée-là, après l’écoute du chant de baleine.
On est descendus plusieurs fois dans l’eau pour nager en suivant les baleines. Nous avons pu les admirer traçant leur route dans l’océan, parfois nageant au fond de l’océan (oui oui l’eau est par endroit si claire à Tonga que l’on voit le fond !), parfois passant leur chemin. C’était une expérience impressionnante, mais elles n’étaient pas très curieuses par ces petits humains et n’avaient pas spécialement envie de jouer avec nous ;-).
〜 3 〜
Le troisième cas de figure fut la rencontre avec des 'escortes'.
La première fois que l’on rencontra ce cas de figure fut une maman et son bébé, accompagnés de deux escortes.
Une ‘escorte’ est un ou plusieurs mâle qui accompagne(nt) une femelle et son petit, dans le but de la protéger et de se reproduire avec elle.
La rencontre n’était pas si évidente, parce que la maman avait l’air de vouloir nous utiliser pour les repousser un peu, et ils avaient l’air de ressentir de la compétition à notre égard, ainsi qu’à l’égard du bateau, c’était assez mouvementé.
La deuxième fois fut la rencontre d'une maman accompagnée d’une seule escorte, c’était beau et plus calme. On a pu les observer distinctement passer leur chemin en dessous de nous au fond de l’océan, elle, son bébé nageant sous sa nageoire pectorale droite, et le mâle qui les accompagnait, comme une famille.
Vous pouvez voir ci-dessous une vidéo de leur passage en dessous de nous au fond de l’océan :)
〜 4 〜
Le quatrième type de rencontre était le plus merveilleux. On croisa la route d’une maman et son bébé de 3 mois et demi.
Ils étaient tout deux à l’aise et la maman nous laissa rester avec eux et les admirer pendant bien 30-40 minutes. On pouvait assister à une sorte de pattern : la maman et son petit respiraient à la surface, ensuite la maman descendait au fond de l’eau, parfois accompagné par son petit.
Pendant les 15-20 minutes qu’elle passait au fond de l’eau, son petit bébé de plusieurs tonnes remontait à la surface régulièrement pour respirer, faire des galipettes, ou passer devant nous en nous regardant intensément, avant de retourner près de sa maman.
Il y avait de l’interaction de leur part et de la notre et on a vraiment eu l’impression qu’ils nous acceptaient, et nous nous sentions très chanceux qu’ils nous permettent de passer du temps avec eux et de les admirer :)
C’était magique ! On a même pu assister à l’allaitement du bébé, juste devant nous…
〜 5 〜
On vous laisse à présent apprécier en images en espérant que vous apprécierez autant que nous l’observation de ce merveilleux cétacé ;) !
..vous voulez en voir plus ? :)
On essaie de poster au plus vite la vidéo pour que vous puissiez voir tout ça en image vivante !
Full love à vous tous <3
Expédition à Nomuka - Ha'apai Group
Malo e leilei ou bonjour :) !
Nous voici de retour de quelques jours sur une petite île perdue au milieu du grand bleu, un petit point au milieu de l'océan, accessible seulement par bateau, et c'était magique :)
La traversée
Nous nous levons avant le soleil ce samedi 1er septembre pour rejoindre le port de Nuku'alofa d’où partira dans quelques heures le Tongiaki, le fast ferry qui nous emmène vers une aventure palpitante qui nous rend impatients : aller à la rencontre des Humpback whales !
Linda, notre hôte, nous dépose au port et nous accompagne dans la file où l’on enregistre et pèse nos bagages, et même nous-même !
L’attente pour le ferry est longue. Le départ est prévu pour 08h00, il n’est encore que 05h45, le ferry n’est pas là, et personne ne sait quand ni où il arrivera… la patience est un bon atout quand on vit ou voyage à Tonga, parce que c’est comme cela tout le temps.. le rythme des îles :)
Le Tongiaki finit par arriver sur le pont d’à côté, nous montons dans la benne à l’arrière d’un pick-up pendant que les bagages sont déplacés dans un vieux container rouillé jusqu’au ferry avant d’y être débarqués un par un. Les trois heures de voyage en mer commencent presque à l’heure ;).
Le ferry est un bateau construit à Singapour, c'est marrant parce qu'ils ont gardé la vidéo de sécurité de Singapour. La traversée continue avec une diffusion d'un match de rugby Tonga vs. All Black datant de ...2011? Pendant ce temps-là nous repérons quelques souffles de baleines à l’horizon, et une baleine plus proche du bateau, en essayant de garder notre calme pour ne pas être malade, le bateau tangue, beaucoup !
Le ferry arrive à Nomuka Island vers midi. L’île parait grande, mais sa superficie est de 7 km2 et il n’y vit en fait que 200-300 personnes dans un seul et même village. Les habitants vivent principalement de la pêche et de leur cultures. Les eaux autour de cette île n'étant jamais assez profondes pour permettre au ferry d’amarrer au port, celui-ci s’arrête en mer un peu plus loin et de petits zodiacs/dinghis viennent chercher les passagers et leurs bagages pour les déposer sur la terre ferme. Nous apercevons parmi eux le Tropic Bird de nos hôtes des prochains jours, Whale Discoveries. Nous sautons à bord, faisons de rapides présentations et partons directement en mer à la recherche de baleines ! Pas de chance pour nous, ils n’ont pas encore vu de baleines de toute la matinée, ce qui apparemment n’arrive jamais. Ils espèrent que l’on portera chance pour l’après-midi, mais malheureusement nous rentrerons bredouilles quelques heures plus tard après avoir quand même pu observer deux baleines en chemin.
Lolofutu Beach Barn, petit coin de paradis
Nous rentrons donc au Lolofutu Beach Barn, un sous-bois aménagé le long d’une plage paradisiaque, tenu et construit par une famille australienne, qui y vivent maintenant depuis 5 ans. Kaylie, une de nos hôtes, nous fait visiter les lieux et nous accompagne à notre “chambre”, une tente au milieu des cocotiers et de la forêt avec petite terrasse :).
L’endroit n’est pas un lodge, et déconseillé si vous voulez un lieu luxurieux. Tout le plaisir est l’aventure et vivre de façon durable. Ils y boivent l’eau de pluie, prennent des douches froides dans la forêt, utilisent des toilettes sèches, pêchent leur poisson, cultivent leur potager, etc.. c’est super chouette :)
Le dimanche
Le dimanche à Tonga est un jour spécial. Aucune activité n’est permise. La journée du dimanche est consacrée à la messe, parfois plusieurs fois par jour, et faire de gros festins en famille. Aucune activité physique, touristique ou en mer n’est autorisée non plus.
Après le petit déjeuner, nous partons tous ensemble au village pour assister à une messe. Il y a, dans ce village où vivent 200 personnes, 7 églises différentes, dont la Tongian Church, Catholic Church, Christian Church, les Mormons, etc.. et toutes vivent en harmonie. Il y a même une église où ne va qu’une seule famille.
Les deux langues parlées à Tonga sont l’anglais et le tongien. La messe étant donnée en tongien, on ne comprend pas ce que le prêtre raconte, mais il y met vigueur et puissance. Certains soupçonnent que ce serait pour garder l’attention des hommes qui s’endorment parce qu’ils ont déjà bu trop de kava ;) !
Le kava est une boisson non-alcoolisée faite à base de racine de kava, qui apparemment apaise et endort quand on la boit. C’est une boisson courante et légale à Tonga, mais on la trouve aussi sur les îles Fiji, à Hawaii et à Samoa.
Les chants chantés par les tongiens pendant la messe sont impressionnant, tant par leur puissance qui nous transperce, que par leur aptitude à chanter aigu/grave, c'était super joli. On peut même entendre les différentes églises chanter quand on traverse le village.
Après la messe, nous marchons à travers le village, apercevons le lac d’eau douce qui approvisionne le village, presque asséché par manque de pluie. Nous passons ensuite près du grand lac d’eau salée nommé Ano Lahi qui se trouve au milieu de l'île, croisons quelques chiens et cochons et arrivons à la maison de Fine, qui est en train de nous préparer un repas traditionnel tongien.
Elle nous a gentiment préparé du 'Lu Pulu' de la viande (poulet, porc et bœuf) enroulée dans des feuilles de ‘lu’ (feuilles de taro) puis cuite avec des oignons et du lait de coco dans un four sous terre appelé ‘umu’. La viande était super tendre, c’était délicieux !
Il y avait aussi à table différentes racines cuites au feu : tapioca, casava, taro et breadfruit.
Fine nous avait aussi préparé des spaghettis avec des tomates, des oignons et du surimi ;) moins typique mais bon quand même.
On a passé la fin de journée à digérer, profiter de la plage et à reprendre des forces pour la journée du lendemain tant attendue : la rencontre avec les baleines !
On partagera cette merveilleuse expérience avec vous dans le prochain article tout bientôt :) ! Gros bisous
Premier jour au Royaume de Tonga
Coucou :)
Notre aventure en Nouvelle-Zélande a touché à sa fin et nous voilà de nouveau en territoire inconnu pour quelques semaines : au Royaume de Tonga.
On en profite d'avoir un peu de wifi pour partager quelques photos et nos premières impressions :)
Notre premier aperçu de l'île principale, Tongatapu, fut de l'avion. C'était impressionnant de voir le nombre de cocotiers ! Comme vous pouvez le voir sur chaque photo, il y a toujours des cocotiers dans le paysage :)
Ici aussi c'est l'hiver, comme en Nouvelle-Zélande, mais pourtant il fait très doux. L'air est tiède et porte des parfums différents, les gens parlent une langue inconnue, les hommes portent des jupes, les ceintures dans la voiture sont inutilisées, il a malheureusement pas mal de déchets le long des routes, des cochons de toutes les couleurs se baladent sur la route et se baladent tranquillement d'un jardin à l'autre, des chiens gambadent à leur aise pendant que les enfants jouent et la musique ambiante est joyeuse, tout comme la plupart des gens, qui sont vraiment souriants :)
On a hâte de découvrir le reste de l'île, le lifestyle Tongien et les merveilles de leur océan !
Gros bisouus !
..encore plein de cocotiers ! :P
Stewart Island and its awesome encounter
One of our best adventure in New Zealand, tramping, beach landing and strange encounter :-)
Enjoy
Autumn in June
Le doux automne
Des kayaks sur l’eau, des gens pieds nus et un petit pull pour couper le vent frais, des mandarines sur les arbres et des vaches qui broutent à l'ombre, voilà un aperçu d’un dimanche matin d’automne en Nouvelle-Zélande.
Quand on pense que le mois de juin Néo-zélandais est comparable au mois de décembre en Europe, les températures sont incroyablement douces, les manteaux toujours rangés dans notre ‘cave’ et c’est à se demander si il fera vraiment plus froid un jour, ou si c’est ça ce qu'ils appellent “hiver” ici :)
Une aventure de poissons
Après plusieurs mois en tant que fidèle partenaire, le van nous fait maintenant visiter les différents garages de l’ile du nord au fil des semaines. Ayant quelques réparations à faire sur le pot d’échappement pour pouvoir passer le contrôle technique, on laisse un peu de repos à Motu-le-van et on en profite pour travailler un peu. Une des agences de recrutement où nous avons déposé nos cvs nous a trouvé un job temporaire en attendant que des offres dans notre secteur se présentent. Cela fait donc trois semaines maintenant que nous travaillons à Sanford, une usine à poissons dans le port de Tauranga. Parmi les nombreuses étapes allant du débarquement des poissons des bateaux, tri des poissons, poids des poissons etc, notre place est dans une salle froide où nous emballons les poissons dans des caisses prêtes à être envoyées partout dans le monde, en passant par la Corée, l’Amérique, etc. à qui la Nouvelle-Zélande achète aussi du poisson, des vrais poissons voyageurs !
La plupart de nos collègues sont des employés permanents à qui l’on vient porter main forte pour quelques jours de grosse pêche. Ce sont principalement des Maoris, ce qui nous donne l’occasion de discuter avec eux et de découvrir un peu leur culture, leur façon de s’exprimer etc. L’ambiance est bonne, les gens respectueux, le travail n’est pas sorcier, répétitif et sportif, mais il n’y a pas trop de stress et l’on peut varier de poste.
On arrive à 5 ou 6h du matin, le soleil ne se lèvera que 2h plus tard. Arrivés au vestiaire, on y laisse nos affaires et retirons nos chaussures pour les remplacer par une combinaison complète toute blanche et des gumboots. Avant d’entrer dans la salle de travail, nous enfilons aussi un filet pour retenir nos cheveux + barbe pour ceux qui en ont, des gants et des sleeves pour protéger nos manches. Totalement habillés de blanc, nous finissons parfois la journée rose de sang, on dirait halloween.
< Les deux poissons que l'on a eu le temps d'examiner de près dans tous les sens pour le moment ! :P
Le job ayant des horaires variables et étant dépendant de la météo (les bateaux ne sortent pas en mer si le temps est trop mauvais. Pas de bateau, pas de poissons, pas de poissons, pas de boulot), cela nous donne pas mal de temps libre, en tout cas assez pour aller marcher sur la plage au coucher de soleil et découvrir la côte autour de Tauranga !
Ce coucher de soleil qui d'ailleurs est chaque jour différent et incroyable, même si c’est la même plage, les couleurs varient, les nuages, les histoires et les rencontres...
Collection de sunsets
On a la chance de travailler dans une ville qui se trouve le long de l'eau :)
En 10 minutes de route du boulot on se trouve les pieds dans le sable. La plage, à toute heure déserte à part les coureurs ou promeneurs, s'étend sur quelques kilomètres d'où on peut toujours apercevoir le Mount Maunganui, un volcan éteint de 232 m d'altitude qui surplombe la baie, aussi appelé Mauao en maori,.
Voici notre petite collection de sunsets ;) hope you'll enjoy as much as we do !
Des coquillages à portée de main
Hier soir la marée était haute quand le soleil s'est couché, et en longeant la mer on a croisé plusieurs personnes dans l'eau froide jusqu'au genoux qui plongeaient une main dans l'eau pour ramasser quelques chose pour ensuite le déposer dans le seau qu'ils tenaient dans l'autre main..
Intrigués et curieux, nous leur demandons ce qu'ils sont en train de faire ? 'I'm freezing' nous répond un homme ! Bonne blague, c'est vrai que mes orteils (zoé) sont aussi tout roses et insensibles de froid, alors on n'imagine pas comment eux doivent avoir froid après avoir passé plusieurs dizaines de minutes dans l'eau !
Ces personnes étaient en fait en train de récolter des coquillages, des tuatuas. Apparemment ils se mangent cuits à l'eau bouillante, comme des moules, mais malgré ce que l'on pensait, eux ne les récoltaient pas pour les manger, mais comme appâts pour leur pêche du lendemain :)